Centre de jour en rééducation fonctionnelle – Service d’aide et soins spécialisés en assuétudes

Philosophie

Pour ce faire, Phénix se base sur le modèle de l’approche communautaire qui propose aux personnes dépendantes un environnement sans drogue, où elles vivent ensemble d’une façon structurée et organisée afin de promouvoir le changement et le rétablissement. L’auto-aide et l’entraide sont les piliers du processus thérapeutique dans lequel le bénéficiaire est le protagoniste principal.

Missions

Les missions générales et la philosophie de Phénix consistent à viser le rétablissement en accueillant, écoutant, accompagnant, soutenant mais aussi en confrontant et en responsabilisant la personne « toxicomane » vers un projet de vie « sans drogue ».

Vision

Permettre à la personne toxicomane :

      • de (re)trouver sa place d’Homme parmi les Hommes ;
      • de (re)trouver le respect d’elle-même et de progresser en autonomie et en maturité ;
      • de s’épanouir sur le plan personnel, familial et social ;
      • de (re)trouver sa place dans la société et de contribuer au progrès de celle-ci.

Six principes constituant notre cadre de travail

La personne comme fondement et comme finalité
Les ressources nécessaires au processus de changement résident dans la personne:

  • L’auto-aide
  • La confrontation
  • La considération positive inconditionnelle de la personne (c’est la croyance que nous avons en la personne avec ses potentialités et ses ressources personnelles)
  • L’accompagnement (il s’agit d’une collaboration entre personnes d’égal à égal et non d’expert à patient, co-construction du projet)
  • La fermeté et la tendresse.

L’approche communautaire
Proposer aux personnes dépendantes un environnement sans drogue, où elles vivent ensemble d’une façon structurée et organisée afin de promouvoir le changement et le rétablissement. L’auto-aide et l’entraide sont des piliers du processus thérapeutique dans lequel le bénéficiaire est le protagoniste principal. L’être humain est un être social, en relation avec autrui et son environnement, d’où l’importance de la communauté et du groupe. L’environnement joue un rôle déterminant dans l’apparition des comportements positifs ou négatifs : le programme représente un environnement de type « familial », établi par un cadre clair et protecteur, permettant des relations affectives fortes. Il doit faire référence à des valeurs éducatives essentielles, à des modèles et à des rôles d’identification. La clarté et l’application de la loi créent un climat de paix permettant le travail thérapeutique et le développement personnel. Le groupe peut agir de façon autonome si on lui donne des règles simples. Le développement et la force d’un bénéficiaire sont liés à la qualité du réseau relationnel dont il s’entoure. Cette prise de conscience est essentielle en phase de réinsertion sociale, afin qu’il prenne ses responsabilités et construise de manière sélective un nouveau réseau relationnel sain.

Conception de la vie comme processus de changement
L’objectif est de remobiliser la personne et de lui faire s’approprier la motivation à changer et ainsi d’apprendre à faire autrement.

Toute personne toxicomane peut apprendre et changer. Cette croyance est un levier essentiel et chaque staff doit en être intimement convaincu. Cela est d’autant plus vrai que la personne toxicomane, sa famille et la société doutent de cette capacité d’en sortir. Le bénéficiaire va changer et croire dans ses capacités en prenant appui sur la foi que l’équipe et le groupe ont en ses capacités.

Honnêteté envers soi et envers les autres
Cohérence entre les actes et les mots.

Travail sur les valeurs
le projet pédagogique – thérapeutique est inséparable d’une transmission de valeurs. Le comportement des staffs compte beaucoup plus que leur discours (savoir faire – savoir être).

Deux règles fondamentales
NON VIOLENCE (physique ou verbale).
NON DROGUE (pas de consommation).

Nous avons une attention particulière quant à la consommation d’alcool, les jeux, l’argent, la sexualité, l’amour, les consommations autres que les produits principaux, les médicaments et produits de substitution hors prescriptions médicales.

Historique

Depuis 1996, le Centre de Jour pour usagers de drogues fonctionne à Namur comme service intermédiaire entre le séjour résidentiel et un suivi médical ou psychosocial individuel. Fort de l’appui des hôpitaux psychiatriques de Dave et de Manage et des Communautés Thérapeutiques De Sleutel à Gand et Trempoline à Châtelet, il privilégie l’approche globale de l’individu sans le figer dans sa toxicomanie et sans sevrage préalable.

1994 : création de l’asbl par les membres fondateurs ‘’projet pédagogique’’

1995 : construction du projet par quatre bénévoles et une coordinatrice

1996 : ouverture du centre deux demi-journées par semaine à Jambes

1998 : fermeture à Jambes et ouverture à Namur

1998 : soutien de la Ville de Namur (MJA et PSSP) 

2001 : ouverture d’une deuxième maison située à Jambes

2004 : convention Inami 7.73.033.57

2012 : agrément service d’aide et de soins spécialisés en assuétudes, la Wallonie, RASA016

2014 : acquisition d’une maison à La Plante

2015 : création Service Jeunes

2017 : début des travaux de transformation de la maison à La Plante.

2018 : décembre déménagement de Jambes à La Pante